Plein de bons conseils en effet ! Merci.
Je connaissais la pluspart de ces techniques mais j'ai rarement pu les mettre en pratique avec succès par manque de minutie, de temps ou alors il me manquait les petites astuces données dans ce document (à propos du rinçage notamment). Les méthodes chimiques sont très délicates et il faut rester à proximité des échantillons, sauf exceptions comme lorsque l'on extrait des fossiles siliceux d'une roche calcaire.
J'utilise surtout des méthodes mécaniques : ça dépend des roches, ça va du karcher (méthode Denis SCHMUCK pour les coraux) à la brosse à dent , en passant par le micro marteau piqueur pneumatique. L'étau est bien pratique, il permet d'enlever des morceaux de roches alors que l'on n'a pas assez de prise pour tenir le fossile.
De temps en temps une goutte de vinaigre blanc, juste pour décaper un coup. Une autre difficultée est de ce procurer certains ingrédients.
Côté colle, j'utilise essentiellement de la colle à bois, même pour de grande pièces. Elle a l'avantage de se diluée dans l'eau. Parfois aussi de la colle diluée dans de l'acétone (type colle scotch), très praique pour indurer des sables ou des végétaux, mais attention, une fois appliquées, on ne peut plus travailler le fossile. De même, une fois imbibée de colle à l'acétone, on ne peut plus étudier le fossile (phto au microscpe électronique à balayage par exemple).
Il faudrait que l'on traite les ophiures de la Voulte sur Rhône, elles sont pyritisées et elles vont finir par partir en miette. Elles m'avaient été données par le conservateur du musée, il y a environ 10 ans.
En tout cas, merci pour la doc.
Dominic